Peu de litterature projete une lumière éclairscirsante sur la question de savoir si lenfant africain est toute personne agée...




Il faut savoir d'emblée que la définition de la Charte africaine sur les enfants est jugée satisfaisante par plusieurs auteurs. Elle affirme que :
Aux termes de la présente Charte, on entend par «Enfant» tout être humain âgé de moins de 18 ans.
Les promoteurs de la charte ont un argument pour supporter cette définition trop statique.
La Charte africaine se veut être une traduction africaine.Elle véhicule dit-on les valeurs existentielles de la société africaine d’où la nécessite de concevoir les droits de l’enfant à notre manière. Le problème est que la charte est une traduction qui trahit.Car une de ces valeurs sous-entendues est justement que toute personne qui passe au stade de l’adulte soit à mesure d’assumer ses choix et les conséquences. Autrement dit, il ou elle doit disposer de son toît, par exemple, ou du moins de sa pitance s’il veut se prévaloir de ce nouveau statut. En rappel, en occident un enfant qui atteint les 18 ans est capable de tout cela.
De nombreux enfants africains âgés de 13 à 18 ans peuvent se prévaloir déjà de ce statut d’adulte que leur ont procuré leur travail ou la pitance qu’ils ont par plusieurs stratégies.
Les enfants de la rue
Les adolescents travailleurs
Les adolescents ayant un statut mi-apprenti mi-travailleur.
IL faut abolir ces classes sociales martèle-t-on.
Les statiques ne nous sont favorables malheureusement. Par exemple, faut-il les convoyer vers le système éducatif formel lequel est purement théorique allez-y comprendre qu’ils deviendront des enfants éternels ou des incapables majeurs (économiquement parlant) ou chômeurs.
Venons-en à la protection tant recherchée pour ces enfants. Certes, elle se situe à l’école. Mais pas seulement.
Ecouter ou plutôt voyez que certains enfants sont nés (ou sont doués) artisans, commerçants et éleveurs. Des métiers que peuvent exercés, les enfants de 16 ans.
La Convention onu-sienne de l’enfant est dynamique
Au sens de la présente Convention, un enfant s'entend de tout être humain âgé de moins de dix-huit ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable.
Plus adapté, par exemple 16 ans à maintenir dans le code du travail et revoir pour le code électorale
L’’âge accés à un emploi est à 16 ans dans le code du travail du Burkina Fasoce qui est bien adapté à nos réalités. C’est ce que les promoteurs de la définition susmentionnée veulent changer malheureusement pour amener à 18 ans. Pour peu qu’on considère les critères de travail décent il serait même souhaitable que des enfants à l’image des petits chinois savent à partir de leurs 15 ans fabriquer un jouet , une montre ou un portable ou encore des nattes, des canaris comme le voit dans les campagnes. Qu’ils sachent utilisés leur cinq doigts le plus tôt possible comme ils en servent prématurément pour manger. De toutes les façons est sont interdits les travaux dangereux pour l’enfant. Ce que je considère par ailleurs comme des crimes contre l’enfant le fait d’utiliser des enfants dans les puits d’orpaillage ou dans des conditions similaires d’exploitation et de trafic de ces petits innocents pour un enrichissent personnel généralement par des personnes sans scrupules.
De surcroît notre démocratie s’en trouvera améliorer parce que la participation sera rehausse par de nouveaux électeurs et des millions de (16 à 18) enclins aux protestations violentes pourront abandonner les rues pour rejoindre les bureaux de vote pour se faire entendre . Nul besoin de dire que ces derniers ne seront pas achetés aussi facilement par des politiciens véreux.
Enfin, ce sont les enfants eux-mêmes qui en sont demandeurs de participation électorale et aux efforts de développement.
Je vous invite à lire la Déclaration de KUNDAPU, INDE pour entendre la voix de ces enfants et on en reparlera.

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